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Le Grand Union ouvre ses portes à la population, une occasion pour tout le monde de refaire connaissance avec l’édifice emblématique de Victoriaville.
On le croyait voué à la démolition à plus ou moins court terme. Le plus grand nombre s’en désolait en voyant disparaître en lui un véritable témoignage de l’histoire victoriavilloise, de l’arrivée du train et des débuts de l’ère industrielle.
Un édifice, acquis en 2016 par Guy Aubert et Max Sévégny, et qu’on a restauré à coup de plusieurs millions de dollars.
Heureux du résultat, les deux comparses veulent maintenant le partager avec la population. Et d’expliquer, en ce sens, M. Aubert, "quand on s’est lancés, Max et moi, nous savions qu’on embarquait dans des travaux de réfection d’un immeuble historique que nous aimions tous les deux. Ce qu’on ne savait pas, par contre, c’est à quel point cet immeuble est important dans l’imaginaire de la population".
"On s’en doutait un peu. Mais tous les commentaires que nous avons reçus, à partir du jour où l’on a annoncé notre projet et jusqu’à aujourd’hui encore, nous ont permis de réaliser à quel point nous n’étions pas les seuls à chérir le Grand Union et que la population lui vouait aussi une affection toute particulière", a-t-il ajouté.
"C’est alors qu’on a pleinement réalisé que l’édifice était bien davantage qu’un immeuble d’une autre époque et qu’on a compris qu’il faisait partie du quotidien de la population, de son environnement, de son histoire et que les gens y tiennent", a renchéri M. Aubert.
C’est pourquoi, de conclure, M. Sévégny, "nous sommes heureux aujourd’hui de permettre au plus grand nombre de venir renouer pendant la journée portes ouvertes avec leur Grand Union".
Lors de l’activité, les 250 premiers visiteurs se verront remettre un souvenir.
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