La Table des MRC du Centre-du-Québec veut connaître les engagements des candidats et de leur parti
Note importante
Cette nouvelle a été publiée il y a plus de 6 ans, il se peut donc que l'information qui y figure ne soit plus valide.
Pour prendre connaissance de nos actualités les plus récentes, nous vous invitons à consulter notre fil de nouvelles complet.
En plus des thèmes propres aux gouvernements de proximité, trois problématiques où le Centre-du-Québec est désavantagé seront traitées. En premier lieu, le Centre-du-Québec est une des régions où la présence de l'État est la plus faible au Québec.
En fait, seuls 4 ministères y ont une direction, les autres étant gérés depuis Trois-Rivières, Montréal et même Longueuil. On ne compte plus également les fermetures de bureaux locaux ou encore les réductions de postes qui sont survenus au fil des années.
Cette faible présence se constate aussi au niveau des investissements. En effet, le programme québécois des infrastructures prévoit consacrer 2,364 G$ en Mauricie d'ici 2028 alors que le Centre-du-Québec devra se contenter de 1,431 G$ pour une population et un territoire habité comparables.
Presque un milliard ou 40% de moins en dix ans!
Cahier sur la présence de l'État (PDF)
La santé
Ensuite, la santé est au coeur des préoccupations des centricoises et des centricois.
En plus d'être la seule non reconnue comme région sociosanitaire, on s'inquiète pour le respect des corridors de services, la dénaturation des institutions, la perte d'expertise et la pression sur les malades et ceux qui les supportent.
En fait, l'accès aux services de santé est maintenant synonyme de déplacement et être sur la route signifie des coûts supplémentaires pour les patients, des pertes de revenus et des familles et des groupes sous pression.
Outre la question de structure, la situation préoccupe nos citoyens qui désirent l'amélioration de l'accès et de la qualité des soins de santé.
Les services communautaires
Finalement, les services communautaires et le soutien aux groupes qui animent notre vie collective nous inquiètent également.
Sur la base de données produites par l'État, le Centre-du-Québec reçoit moins en financement par personne que d'autres régions comparables, l'écart pouvant même dépasser les 25%. La région est pourtant le berceau des corporations de développement communautaires et les besoins sont tout aussi importants ici qu'ailleurs.
Consulter la lettre ouverte (PDF)
Rédigée par la présidente de la Table des MRC
L'assemblée du 28 août prochain à Drummondville sera donc le moment privilégié pour connaître les intentions des candidats et pour permettre aux citoyens d'ajouter une information essentielle à leur réflexion. Une fois les élections passées, la Table des MRC fera le suivi auprès de ceux qui auront été choisis pour assurer le respect de leurs engagements envers le Centre-du-Québec. Les partis politiques ont reçu l'ensemble de la documentation pour l'assemblée le 21 juin dernier et ont depuis confirmé leur présence.
Membres du comité politique de la Table des MRC
- Geneviève Dubois
- Mairesse de Nicolet
- Préfète de la MRC Nicolet-Yamaska
- Présidente de la Table des MRC
- André Bellavance
- Maire de Victoriaville
- Vice-président de la Table des MRC
- Mario Lyonnais
- Maire de Sainte-Françoise
- Préfet de la MRC Bécancour
- Alexandre Cusson
- Maire de Drummondvile
- Préfet de la MRC de Drummond
- Sylvain Labrecque
- Maire de Lyster
- Préfet de la MRC de L'Érable
Table des MRC du Centre-du-Québecengagementpartis politiquesGouvernement du Québecpromessessantéservices communautairespolitiqueélections